La pratique de la hallebarde
La pratique de la hallebarde est très exigeante pour le corps car c’est une arme lourde et sa manipulation nécessite une bonne formation du corps initiale pour pouvoir manipuler cette arme.
L’apprentissage du baton long va être d’une très grande utilité pour commencer celui de la hallebarde.
Le đại đao (hallebarde) correspond à l’élément Bois. Du fait de son poids élevé, son maniement renforce les muscles et les tendons et améliore l’énergie du foie. On dit en effet qu’on ne peut tricher lors du travail de la guisarme (hallebarde) car une mauvaise position ou trajectoire peut causer des blessures musculaires ou articulaires.
Le đại đao
Le đại đao (« grande lame » en vietnamien) a une forme de hallebarde ou de guisarme avec une lame ressemblant à un sabre et équilibrée grâce à un contre-poids fixé en bout de manche.
C’est une arme lourde dont certains versions, d’après les légendes chinoises, auraient pesé plus de 50 kg. En réalité, son poids idéal est compris entre 6 et 12 kg. Historiquement, elle était utilisée en Chine et au Vietnam aussi bien par la cavalerie — pour son allonge et sa puissance de coupe phénoménale — que par les fantassins comme arme d’arrêt contre les chevaux ou les troupes en mouvement. Cependant, c’était une arme coûteuse à produire et nécessitant un long apprentissage : elle fut donc réservée aux officiers et la lance, moins coûteuse, aux hommes de rang.