L’approche du combat
On ne peut pas parler de combat à l’heure actuelle, car nous ne sommes pas en guerre ni dans des situations où l’on joue sa vie.
On essaie donc de façon progressive et en fonction de l’envie du pratiquant à approcher des situation de plus en plus concrète tout en gardant un cadre de respect et de bienveillance.
L’étude du combat dans laquelle on cherche à appliquer librement ces techniques et à se rapprocher, au fur et à mesure de la pratique, de la réalité. Ces deux faces de du travail avec un partenaire visent à intégrer les techniques pour les utiliser de manière instinctive au moment voulu.
Le combat permet d’apprendre à gérer ses émotions, non en les faisant disparaître mais en développant une sérénité d’esprit face au danger afin de les utiliser à son avantage. Cet état de calme est nécessaire pour mettre en place une stratégie et avoir une bonne lecture de son adversaire, points fondamentaux lors d’un affrontement. Les qualités acquises en combat sont de précieux outils pour les situations conflictuelles de la vie quotidienne.
L’étude du combat n’est pratiquée qu’après que le pratiquant a acquis un minimum de technique et de condition physique (voir « Travail des bases ») pour éviter tout danger et pour que ce travail soit réellement profitable.
Pour les pratiquant chevronnés, des techniques de mise en situation de stress ou de combat face à plusieurs combattants aguerris peuvent être mis en place en général lors de stages de ceintures vertes où la recherche martiale est totalement différente de l’apprentissage du nouveau pratiquant. Il en ressort un calme profond, une sérénité et une forte confiance en soi pour retrouver la devise des art martiaux vietnamiens et plus particulièrement du viet vo dao : « être fort pour être utile«